HARRY POTTER ET LA LUTTE FINALE

Voili voilou
C'est ma première fic, harry potter ou pas.
Donc, soyez indulgents par pitié!!
Par contre, je suis ouverte à tous conseils ou critiques instructives, ainsi qu'à vos idées, car je la publie au jour le jour, elle n'est pas toute écrite, même si j'ai le plan dans ma tête.
A++
Hermione

Chapitre 1:
Un été surprenant

Cela faisait maintenant quinze jours que Harry Potter était de retour au
4, Privet Drive, la maison de son oncle et de sa tante où il passait les vacances d’été depuis près de seize ans déjà. Harry Potter était grand, brun, les cheveux en bataille, des yeux verts, des lunettes rondes et une étrange cicatrice en forme d’éclair sur le front. Cette cicatrice faisait de Harry un être exceptionnel, en plus d’être un sorcier, car elle était le résultat d’une tentative d’assassinat par le plus grand mage noir de tous les temps, Celui-dont-tout-le-monde-craignait-de-prononcer-le-nom, qui avait tuer quantité de sorcier et sorcières puissants, et qui avait été battu par un bébé d’un an. Mais il était revenu, au cours de la quatrième année d’étude de Harry, et Harry lui avait de nouveau échappé. Le ministère de la magie n’avait rien voulu croire, et Harry avait été maltraité dans le monde des sorciers pour vouloir les avertir d’un danger, inexistant pour le gouvernement magique. Le ministère a finalement cru l’histoire de Harry, et avait voulu s’associer avec lui. A la fin de l’année précédente, les Mangemorts avaient tué Albus Dumbledore, le dernier protecteur de Harry.
Lorsqu’il y repensait, Harry avait de la peine à se retenir de pleurer et de casser tout ce qui aurait pu se trouver à sa portée. Rogue, ce nom était détestable pour Harry, l’assassin de Dumbledore, en qui il avait toujours eu confiance, et qui l’avait trahi.
Quand Harry regarda son réveil, il indiquait neuf heures trente, il était l’heure de descendre prendre le petit déjeuner avec sa famille. Lorsqu’il entra dans la salle à manger en marmottant un vague « bonjour », la tante Pétunia fut la seule à lui répondre, et lui indiqua sa place, où se trouvait déjà son bol de céréales. Harry commença à manger en silence. L’oncle Vernon déclara soudain :
« Mon neveu, aujourd’hui est un dimanche, je sors donc avec Dudley pour la journée, ta tante est fatigué, donc essaye de ne pas la gêner, même si c’est difficile pour toi. »

Harry ne répondit rien, à part le fait qu’elle ait les yeux rouges, la tante Pétunia n’avait pas l’air fatigué le moins du monde. Harry se demandait pourquoi elle pleurait souvent, elle ne connaissait pas Dumbledore, et pourtant ses crises dataient de sa mort. Harry remonta dans sa chambre 10 minutes plus tard. A onze heures, il entendit la porte de la maison claquer, et vit Dudley et son père s’engouffrer dans la belle voiture de l’oncle Vernon. Une demi-heure plus tard, il entendit frapper à sa porte, « la tante pétunia », songea-t-il. Il ne répondit rien, elle frappa une seconde fois, et entra. Elle s’assit sur le lit, à côté de Harry.
« Harry … Je sais que nous n’avons pas été très agréables avec toi … Mais essaie de comprendre, tu es un sorcier, et Vernon ne supporte pas la magie …
« Pardon, l’interrompit Harry, Vernon ne supporte pas la magie, et toi alors?
« Moi … je suis … une sorcière. » Elle s’interrompit, et regarda son neveu. Il ressemblait à son père, et à sa mère, Lily, sa sœur, les yeux. Il était resté muet sous le coup de la surprise. La tante pétunia, une sorcière, c’était impossible, et pourtant, de la manière dont elle le regardait, il savait qu’elle ne mentait pas, elle avait l’air vraiment sérieux.
« Mais moi, contrairement à Lily, je n’en étais pas fière, elle avait un an de moins que moi, et elle était bien plus douée. J’étais jalouse, j’ai passé mes BUSE, et j’ai quitté le monde de la magie, définitivement. Et puis elle s’est mariée, un an après moi,
et puis …, elle s’arrêta brusquement.
« Et puis ? demanda Harry
« Et puis, tu es né, un an après Dudy, et puis, encore un an après, ils sont morts, et on t’a recueilli… J’ai dit à Vernon la vérité sur ma sœur, mais je n’ai rien dit pour moi, j’ai accepté de te garder, sans rien te révéler. Aujourd’hui, il faut que je te le dise. Et il faut que tu viennes avec moi, parce que demain tu partiras, et probablement, tu ne reviendras plus, et je te comprends. Alors ?
« Je viens.
« Très bien, je vais emprunter une voiture à un voisin et nous irons …
« Où ?
« Tu verras. »
Elle quitta la pièce, laissant Harry stupéfait et curieux.
Il entendit un coup de klaxon, et sortit de la maison, Pétunia lui fit signe de monter, et elle démarra la voiture, sans un mot. Elle réfléchissait. Peu de temps après, il s’arrêtèrent. Harry jeta un coup d’œil par la fenêtre, et se rendit compte qu’ils étaient devant la boutique d’un fleuriste. La tante Pétunia lui donna l’ordre de rester dans la voiture, elle descendit et entra dans la boutique. Harry se posait toujours des questions, mais il commençait à deviner où sa tante aller l’emmener. Elle sortit du magasin avec deux bouquets à la main, en y regardant de plus près, Harry s’aperçut que c’étaient des œillets, et son idée se renforça. Ils roulèrent pendant près d’une heure, et elle gara la voiture dans un parking, près d’un panneau indiquant ‘‘Godric’ Hollows’’. Elle descendit et fit signe à Harry de la suivre, arrivés devant la porte d’un cimetière, elle donna un des bouquets à Harry, et entra. Elle suivit différentes allées, donnant l’air de les connaître par cœur et, cinq minutes plus tard, ils étaient devant deux tombes, jumelles, il regarda les noms et en resta muet. Il se trouvait devant les tombes de ses parents, Lily et James Potter. La tante Pétunia posa son bouquet sur la tombe de Lily, et lorsqu’elle se redressa, elle avait les yeux humides. Harry posa lui son bouquet sur la tombe de son père, et regarda les deux tombes. A vu de nez, elles étaient visitées une ou deux fois par an. Il pleura. Sa tante aussi. Elle lui dit :
« Comme ça, tu pourras revenir tout seul, quand tu voudras. »
Harry hocha la tête, et ils quittèrent le cimetière.

La tante Pétunia le déposa à la maison, et lui annonça qu’il dînerait dans sa chambre s’il voulait, pour être tranquille, elle lui monterait son repas. Il accepta.
En montant dans sa chambre, il s’aperçut qu’il avait du courrier : trois hiboux étaient là, et avait l’air de l’attendre. Il détacha toutes les lettres, et un des hiboux partit, un autre attendait donc une réponse, et le troisième lui appartenait, c’était Hedwige.
Il prit la première lettre, qui portait le sceau de Poudlard, son école de sorcellerie, et lut :
Cher Mr Potter, nous avons le plaisir de vous annoncer que l’école de sorcellerie Poudlard réouvrira ses portes pour cette prochaine année. Merci donc de vous procurer les fournitures dont vous aurez besoin pour votre année avant le 1er septembre, date du départ, à 11h précises, voie 93/4, gare de King Cross, Londres.
Minerva McGonagall
Directrice.
Il lut ensuite la liste des fournitures, où il constata qu’il devrait se payer une nouvelle tenue de soirée, et le Livre des sorts et enchantement niveau 7s’il voulait aller à Poudlard pour sa septième année. En repensant au fiasco du dernier bal où il s’était rendu, il s’estima heureux d’avoir décidé de ne pas retourner à Poudlard.
Soudain, il s’aperçut qu’il y avait un troisième parchemin dans l’enveloppe, fait assez inhabituel. Il le déplia et lut :
Harry Potter, j’écris cette lettre sous la dictée du tableau de l’ex-directeur, Mr Dumbledore.
Cher Harry, j’espère que tu vas bien, et que tu ne rumines pas de sombres pensées. Il faut que tu sois serein pour la mission que je t’ai confiée. Je continue à veiller sur toi Harry, bien que je ne sois plus du monde des vivants. J’ai donc compris que tu ne voulais plus retourner à Poudlard. Sache que c’est une très mauvaise idée, tu as besoin d’une couverture pour accomplir ta mission, et si tu ne termines pas tes études, Lord Voldemort se doutera de quelque chose. Ce pendant, tu pourras t’en occuper durant des vacances, ça suffira, je t’assure. Rassure-toi, le professeur McGonagall ne saura absolument pas ce qu’elle a écrit.
Amitiés.
Albus Dumbledore
Dumbledore lui conseillait de retourner à Poudlard, il lui obéirait. Il sourit en pensant à la mine réjouie de Ron et Hermione, ses deux meilleurs amis, lorsqu’il leur annoncerait la nouvelle, Hermione surtout. Justement, en regardant l’enveloppe de la lettre qu’avait apporté Hedwige, il reconnut immédiatement l’écriture d’Hermione, et sortit la lettre avec impatience : D’ordinaire, Hermione évitait de lui écrire, elle n’avait que Hedwige, qui venait la voir de temps en temps pour voir si elle avait une lettre pour son maître, ce qui n’arrivait que pour l’anniversaire d’Harry en général. Il préféra donc lire la lettre d’Hermione tout de suite, avant de lire celle de Ron, dont il avait reconnu Coq, le hibou.
Cher Harry ,
J’espère que tu es bien traité chez tes moldus, mais je ne m’en fais pas, je suis sûre qu’ils sont gentils avec toi (enfin j’espère) puisque c’est le dernier été où ils t’accueillent. Par ailleurs, j’irais chez Ron le 20 juillet, pour le mariage de Bill et Fleur, j’espère que tu viendras aussi en avance, parce que j’ai des choses à te raconter.
Amitiés,
Hermione.
En lisant la lettre d’Hermione, il sentit de la joie l’envahir, et puis de l’espoir, il allait revoir Ron et Hermione, Bill allait se marier, ce serait super. Il prit ensuite la lettre de Ron.
Cher Harry,
Je t’écris pour t’inviter officiellement au mariage de Bill et Fleur, le 29 juillet.
Nous viendrons te chercher demain, le 16 juillet, à onze heures. Hermione arrive le 20.
Amitiés Ron.
PS : J’espère que tu vas remonter le moral à Ginny, elle n’a vraiment pas l’air bien ces temps-ci, et ta venue ne lui fera que du bien, j’en suis certain.
Harry sentit ses entrailles se nouer en lisant que Ginny n’allait pas bien, mais cette sensation s’effaça au profit de la joie qui l’envahissait petit à petit, il allait retourner au Terrier, où Mrs Wealsey lui ferait de bons petits plats, il allait assister à un mariage. Il avait hâte d’y être.

J'ai bien aimé le début de ta fic. Elle est cool puisqu'elle nous offre un point de vue totalement différent de l'habituel. Mais bon, j'était venue pour poster la suite de ma fic.

Chapitre 2:
Le Terrier

A neuf heures le lendemain matin, Harry était prêt, il ne lui restait plus qu’à déjeuner. Il descendit donc et prit sa place habituelle à table, entre son oncle et son cousin.
« Pétunia m’a dit que tu nous quittais aujourd’hui, fit l’oncle Vernon.
« C’est exact, répondit Harry.
« Tant mieux, tu ne reviendras plus jamais ici je suppose ?
« C’est fortement probable
« Où habiteras-tu donc ? lui demanda sa tante
« Mon parrain m’a laissé une maison.
« Très bien.»
Il monta se brosser les dents une dernière fois et redescendit au salon, il ne savait pas comment les Weasley allaient venir le chercher. La tante Pétunia s’approcha de lui et lui donna un paquet :
« C’est pour toi, fit-elle simplement
« Merci. »
Il ouvrit le paquet et aperçut un album photo, moldu. Les photos étaient immobiles mais représentaient toutes Lily Evans, enfant.
« Merci, répéta Harry, ému.
« Je sais que dans ton monde, les photos sont animées, mais je n’en avais pas.
« C’est pas grave. »
Il était déjà très heureux d’avoir ces photos. Et il serrait sa tante dans ses bras quand Mr Weasley arriva en transplanant dans le salon. A la vue de cette scène touchante, il s’essuya les yeux et :
« Hum, hum…
« Oh, Mr Weasley, bonjour.
« Bonjour, fit la tante Pétunia.
« Bonjour. Harry, ta valise est prête ?
« Oui, je vais la chercher. »
Il sortit de la pièce et revint deux minutes plus tard, traînant sa grosse valise.
« Bien, bien. Donc nous allons y aller, en transplanant.
« Ok. Au revoir.
« Au revoir Harry. »
Harry s’approcha de Mr Weasley, au centre du salon, avec sa valise. Mr Weasley attrapa Harry et sa valise, et ils transplanèrent après un dernier signe à la tante Pétunia.
Ils atterrirent au bout du chemin qui conduisait au Terrier. Mr Weasley agita sa baguette, et la valise de Harry flotta dans les airs, à quelques mètres d’eux. Tout en marchant, Mr Weasley et Harry parlèrent :
« Harry, je suis très heureux de te voir.
« Moi aussi Mr Weasley, ça me fait plaisir de venir vous voir.
« Ecoute Harry … le mariage aura lieu le 30 juillet, et nous ne savons toujours pas si Percy sera là. S’il vient, essaye de faire en sorte qu’il n’y ait pas de scandale. Molly l’a invité, Fred, George, Ginny et Ron l’ont très mal pris. Hermione est au courant, et elle a promis de faire ce qu’elle pourrait s’il se passe quelque chose.
« Bien sûr, j’essaierais
« Merci Harry, il n’a toujours pas répondu mais, bon, on ne sait jamais. »
Chemin faisant, ils arrivèrent à la maison. Lorsqu’ils entrèsrent par la porte de la cuisine, Mrs Weasley était là :
« Harry Chéri ! Ca me fait vraiment plaisir de te voir ! Ron est dans sa chambre, je vous appellerai pour le dîner.
« D’accord. »
Il monta l’escalier et croisa Fred et George, qui le saluèrent avec enthousiasme, puis lui dirent qu’il faudrait qu’il passe commande pour son anniversaire, ils venaient d’inventer de nouveaux objets. Harry leur demanda quoi, ce à quoi ils répondirent par « tu verras bien ». Il continua donc vers la chambre de Ron, et Frappa à la porte.
« Harry ! S’exclama Ron en le voyant entrer. Comment vas-tu ?
« Très bien, et toi ?
« Super, c’est Ginny qui ne va pas bien.
« Tu me l’as déjà dit Ron.
« Et puis, Percy, peut-être le retour…
« Ne t’inquiète pas pour Percy, il n’est pas si bête, s’il revient, il le fera discrètement.
« J’espère. »

Les jours passèrent au Terrier ; Hermione était arrivée le 20 comme elle l’avait annoncé, Ginny et Harry s’évitaient le plus possible. Les garçons et Ginny jouaient au Quidditch à longueur de journée jusqu’au 28 juillet, où Mrs Weasley leur ordonna à tous de s’occuper des préparatifs du mariage. Harry devait se contenter de donner son avis, tout comme Ginny. Il devait conseiller Hermione, Fred et Charlie pour la salle de bal et pour l’estrade pendant que Mrs Weasley, Bill et Ginny s’occupaient de la maison et Ron et George s’occupaient du dégnomage du jardin.
Au matin du 29 juillet ; la famille Delacour apparut, Fleur en tête. Sa mère venait derrière, copie conforme de sa fille avec peut-être quelques rides en plus, donnant le bras à son mari, grand, blond aux yeux bleus, et la main à Gabrielle, la jeune sœur de Fleur. Fleur se précipita sur Bill, puis sur Harry, puis sur tous les membres de la famille Weasley ; puis sur Hermione, en lui demandant si Viktor avait répondu à son invitation (Quoi ? Ils ont invité Viky ?!?! s’exclama Ron à voix suffisamment basse pour que seul Harry l’entende), ce à quoi Hermione répondit par l’affirmative, et que, pour éviter les soupçons, elle irait le chercher au village, et l’amènerait ici vers dix-neuf heures.
A partir de dix-huit heures, les invités arrivèrent, et Ron et Harry durent aller se changer pour les accueillir, tout comme Hermione. Ron et Harry étaient respectivement vêtus de robes de soirées grise et verte ; tandis que Hermione (qu’ils ne reconnurent que lorsqu’elle leur présenta Mrs Dubois, la grand-mère vélane de Fleur) était vêtue d’une somptueuse robe rose, qui lui allait à ravir. Ginny, Gabrielle et Fleur étaient montées se préparer en même temps que Bill et Charlie. Ils discutaient avec leur amie lorsque Mrs Weasley hurla :
« Hermione !!!
« Oui Mrs Weasley ?
« Il est sept heures moins dix.
« J’y vais, j’y vais. » Elle fit un petit signe de la main à Harry et Ron, et partit en courant vers le village.
Lorsqu’elle revint, à vingt heures, elle alla retrouver Harry, Ron ayant mystérieusement disparu, avec Viktor et son amie, Nikoletta. Harry salua chaleureusement les nouveaux venus. Viktor fit alors un signe de tête à Hermione, et ils s’en allèrent pour parler. Ron rejoignit Harry, Nikoletta étant allée retrouver les Delacour, et lui demanda où était Hermione. Harry lui indiqua la direction qu’elle avait prise avec Krum, et ils suivirent tous les deux le chemin. Lorsqu’ils arrivèrent, Hermione étaient dans les bras de Krum en train de lui dire quelque chose, à quoi elle répondit par « Viktor c’est magnifique ! Bien sûr que je suis d’accord !». Ron vira instantanément au rouge et partit en hurlant à Hermione qu’elle était pathétique. Hermione pâlit et cria plus fort que lui : « Je me demande bien qui est le plus pathétique des deux !» Elle lâcha Krum qui partit retrouver Nikoletta après avoir murmuré à Hermione qu’il était désolé. Elle lui rétorqua que ce n’était absolument pas de sa faute si Ron était un imbécile, un débile profond, et qui s’arrêta là devant le regard atterré que lui lançait Harry.
« Quoi ? demanda-t-elle à ce dernier une fois que Krum les ait quittés.
« Et bien … pourquoi tu parles de ton meilleur ami comme ça ?
« Peut-être parce qu’il m’a vraiment énervée ?
« Peut-être parce que toi aussi tu l’as énervé ? »
Hermione ouvrit la bouche mais la referma sans avoir produit le moindre son. Elle se tut durant deux minutes et reprit :
« Moi ? J’ai fait quelque chose que je n’aurais pas dû faire ? Quand ça ?
« Je suppose que quand Viktor t’a prise dans ses bras…
« C’est moi qui avais commencé, coupa-t-elle
« Justement.
« Justement quoi ?
« Ben… oh Hermione, tu sais aussi bien que moi que Ron est jaloux de Viktor ! Alors, ben de te voir dans ses bras … ben … euh …
« Ca lui a fait soudainement penser que j’étais pathétique ! Bien sûr !
« Mais non, c’est juste qu’il l’a très mal pris et, comme il ne savait pas quoi dire d’autre…
« Plutôt que de se taire, il a préféré me crier dessus. Et sans raison valable en plus.
« Euh … oui.
« Et bien, je ne regrette absolument pas tout ce que je lui aie dit alors, c’est vraiment un imbécile et un débile profond.
« Et est-ce que moi je peux savoir pourquoi tu étais avec Krum ?
« Parce qu’il me l’avait demandé.
« Et pourquoi ?
« Parce qu’il voulait me parler.
« Et de quoi ?
« De son mariage.
« Quoi ???
« Krum va se marier en février
« Et avec qui ?
« Nikoletta idiot !
« Ah.
« Oui, parce qu’en février, ça fera à peut près un an après qu’il a commencé à sortir avec elle.
« Et c’est de ça qu’il voulait te parler ?
« Evidemment, c’est moi qui lui ai dit comment il devait s’y prendre avec elle. Il m’envoyait ses lettres et je rédigeais un brouillon de réponse.
« Et donc c’est pour ça qu’il t’en parle ?
« Entre autres, oui.
« C’est quoi les autres ?
« Ben, c’est qu’il voudrait que je sois son témoin.
« Et c’est à ça que tu as répondu ‘’Viktor c’est magnifique ! Bien sûr que je suis d’accord ! ’’ ?
« Oui. »

...Ca fait plus de 2!!

Chapitre 3:
Le mariage

A vingt-et-une heures, Charlie monta sur l’estrade et demanda le silence, qu’il obtint dans la minute. Tout le monde vint s’asseoir devant l’estrade. Harry et Ron se mirent devant, mais Hermione rejoignit Krum et Nikoletta au cinquième rang, après un signe de main à ses amis. Ron se renfrogna, mais ne dit rien, car la musique venait de commencer. Charlie recula, laissant la place à un mage vénérable. Bill arriva, donnant le bras à Mrs Delacour, puis Fleur, donnant le bras à Mr Weasley, le diadème de la Grand-tante Muriel sur la tête, un bouquet de roses blanches à la main, suivie de Ginny et Gabrielle vêtues d’or pale. Pendant le discours du mage, Harry remarqua que le visage de Bill était encore labouré de cicatrices, mais moins qu’à la fin de l’année, Mrs Weasley avait du lui jeter un charme pour la soirée. Harry murmura à Ron :
« Ecoute, j’ai parlé avec Hermione.
« Oui ?
« Elle t’en veut de l’avoir traitée de pathétique tout à l’heure.
« Elle ne l’était pas ?
« Non, mais ta réaction oui.
« Comment ça ?
« Et bien … tu n’aurais pas du te mettre à lui crier dessus. Ca l’a vraiment vexée.
« Et alors ?
« Ron !! C’est ta meilleure amie ! Tu ne devrais pas la traiter comme ça. Surtout si …
« Si quoi ?
« Rien.
« Tu voudrais que j’aille m’excuser ? C’est ça ?
« Oui Ron, mais pas tout de suite, à la fin de la cérémonie.
« D’accord, j’irai, j’irais… mais c’est bien pour te faire plaisir.
« L’important c’est que tu le fasses. » Ils se turent. Le mage balaya la salle du regard, et fit signe à Bill et Fleur de s’approcher de lui. Ils se placèrent à un mètre l’un de l’autre, le mage derrière, un peu en retrait. Il appela Charlie, qui fit apparaître deux bouts de métal doré sur un coussin pourpre, qui voleta jusqu’au mage. Il prit alors le premier anneau dans sa main.
« Mr Bill Weasley ?
« Oui.
Le fragment de métal s’enroula autour de son annulaire gauche, façon alliance.
« Miss Fleur Delacour ?
« Oui. »
Il se reproduit le même sortilège devant les yeux ébahis de Harry. Ron lui expliqua :
« S’ils ne sont pas sincères, l’anneau ne se forme pas. »
Puis, Bill et Fleur échangèrent leurs bagues, et il y eut un tonnerre d’applaudissements. Puis, Bill enleva le voile qui recouvrait le visage de Fleur, et il l’embrassa, toujours sous les applaudissements.
Ils descendirent de l’estrade, et Fleur lança son bouquet en l’air. Deux éclairs rouges l’envoyèrent plus haut, ce qui, comme Ron l’expliqua plus tard à Harry, signifiait que deux couples présents prévoyaient de se marier dans l’année, ce à quoi il répondit :
« Un, ça doit-être Viktor. »
Ron le regarda bizarrement, et Harry réalisa soudain qu’il pouvait penser que c’était avec Hermione que Krum prévoyait de se marier. Mais il jugea plus intelligent de laisser les choses se dérouler, c’était aussi la faute de Ron s’il ne savait pas.
« Et maintenant mesdames et messieurs… que le bal commence !! » s’exclama Charlie. Aussitôt, il y eut un raclement de chaises, et, lorsque tout le monde fut debout, elles disparurent.
Bill ouvrit le bal avec Fleur, suivit ensuite par Lupin et Tonks.
« Comme ça, on sait qui est le deuxième » glissa Harry à Ron.
Ron lui conseilla alors d’aller inviter Ginny à danser. Il s’exécuta, Ron quant à lui, se dirigea vers l’arrière de la salle, en réfléchissant : Pourquoi avaient-ils invité Krum ? Et qu’est-ce qu’Hermione lui trouvait ? Il fut interrompu dans ses réflexions par une Gabrielle qui lui demandait s’il voulait bien danser avec elle. Il hésita puis, voyant Hermione avec Viktor, il accepta, tout en se promettant, de la laisser dès la fin de la musique pour aller voir Hermione. Pendant ce temps, Harry était allé voir Ginny. Il avait remarqué qu’elle avait les yeux rouges.
« Ginny ?
« Salut Harry.
« Ca ne va pas?
« Si, si, tout va bien, je t’assure.
« Si tu le dis. Tu danses ? »
Ginny releva pour la première fois la tête de ses souliers avant d’acquiescer. Il l’entraîna alors sur la piste.
Quelques minutes plus tard, Ron ne dansait plus, il était assis au bord de la piste, avec un air qui rappelait sensiblement à Harry le Bal de Noël de leur quatrième année. Harry alla le rejoindre mais il fut happé par une Gabrielle rayonnante, et dans avec elle sur le morceau suivant. Ginny alla s’asseoir près de Ron. Harry s’apprêtait à aller les rejoindre lorsque :
« Harry ? » Il se retourna, c’était Hermione, derrière elle se trouvaient Krum et Nikoletta.
« Tu veux venir avec nous, il faut être quatre pour le morceau suivant.
« D’accord. Mais pourquoi moi et pas Ron ?
« Parce que Viktor ne veut pas. Il trouve que c’est une bonne leçon pour lui. Et je pense qu’il a raison » répondit Hermione en rougissant.
Ils allèrent ensuite se placer sur la piste, Harry tenait Nikoletta, et Hermione donnait sa main à Krum. Ils valsèrent toute la nuit dans cette composition, sauf lorsque Harry fut arrêté par Fleur puis Gabrielle pour des slows qu’il n’eut pas le courage de refuser. Bill lui avait dit en riant que, s’il avait été plus âgé (Harry), lui aurait sans doute été jaloux. Enfin, vers minuit, presque tout le monde partit (Hermione raccompagna Viktor et Nikoletta sous le regard noir de Ron, mais elle ne s’en aperçut pas), ne restaient que les Weasley, Fleur comprise, Hermione et Harry au Terrier. Ron, Harry et Fred partageaient la chambre de Ron, Hermione et Ginny prenaient celle de Ginny, Bill et Fleur la chambre d’amis, et enfin Charlie et George celle des jumeaux.

Harry dormit mal cette nuit là. Ses rêves étaient traversés par ses parents, Sirius, Dumbledore et Ginny, qui passaient devant lui sans le regarder. A un moment, l’horrible visage de Lord Voldemort apparut également, et prononça « AVADA KEDAVRA » Aussitôt, tous les autres personnages se couchèrent, James Potter d’abord, puis Lily, puis Sirius, puis Dumbledore, et enfin Ginny. Harry hurla, et lorsqu’il se réveilla, il vit Ron, Fred et, à sa grand surprise, Hermione qui le regardaient. Ron le secouait.
« Harry ?? Tu vas bien ?? s’exclama Hermione d’une vois anxieuse
« Oui, oui Hermione. Ne t’inquiète pas.
« Ne pas m’inquiéter Harry ? Tu ne voudrais pas que je m’inquiète ?
« Euh… oui, si c’est possible.
« Hermione, le seul moyen, c’est qu’il arrête de rêver, et c’est impossible, s’écria Ron.
« Si c’est possible.
« Ah bon.
« Oui Harry, primo, il vaut que tu fermes ton esprit, car déjà, tu te sentiras plus en sécurité, secundo, il faut que tu fasses le vide dans ton esprit et tertio, il faut que tu arrêtes de penser à … Aux gens que tu aimes, et dont la mort t’est ou te serait insupportable.
« Euh… Et bien … Je vais essayer.
« Si tu veux bien tu essaieras demain, il est déjà onze heures.
« Quoi, si tard ?
« Oui, tu as bien fait de nous réveiller Harry. » Rit Fred.
Mais Harry n’avait pas envie de rire, et, de toute évidence, Hermione non plus. Elle attendit que Ron et Fred aient quitté la chambre pour s’asseoir sur le lit de Harry.
« Ecoute Harry, je sais que je vais jouer les trouble-fête, mais je voudrais savoir… Est-ce que tu retourneras à Poudlard cette année ?
« Et toi ?
« J’irais avec toi Harry, à Poudlard ou à la recherche des horcruxes.
« Je retourne à Poudlard.
« J’en étais sûre !! S’écria Hermione. Comme je te l’ai dit, je viens avec toi !!
« Et si je n’y étais pas retourné ?
« Je te l’ai dit, non ? Je serais venue avec toi. Mrs Weasley sera folle de joie, et il va falloir qu’on aille acheter nos fournitures, je pensais y aller demain, avec Fred et George, on ira voir leur boutique et puis, il nous faut des nouveaux livres, et une robe de soirée…
« Hermione, j’ai dit que j’irais à Poudlard, mais je n’irai à aucun bal.
« Ca c’est ce que tu crois. Mais nous verrons Harry, nous verrons, donc tu t’achèteras une tenue de soirée.
« Si ça peut te faire plaisir. » Maugréa-t-il.
Puis ils descendirent prendre leur petit déjeuner en compagnie de la famille Weasley.
Après avoir bien mangé, ils remontèrent pour se changer, et sortirent faire un quidditch. Hermione ne voulant pas participer, elle arbitrait les rencontres, comme avant le mariage. Après dix minutes de jeu, Harry s’aperçut qu’elle le fixait, et descendit pour la rejoindre, prétextant une migraine épouvantable, mais que ça n’empêche pas les autres de continuer leur partie. Il s’assit à ses côtés, et lui demanda ce qu’elle avait.
« Harry, il faudrait trouver un moyen pour chercher dans les livres de Mrs Weasley le moyen :
a) de trouver des Horcruxes
b) de les détruire
c) de détruire Voldemort.
« Hermione, comment veux-tu qu’il y ait ça dans les livres de Mrs Weasley ?
« Elle est membre de l’ordre, et on peut toujours essayer.
« Bon, d’accord, on y va ? Et on improvisera sur place, ok ? » Ils se levèrent et quittèrent le terrain, après un signe aux autres. Harry fit un signe de plus à Ron, qui hocha la tête. Il avait compris, le match devait durer le plus longtemps possible.
Ils entrèrent dans la cuisine des Weasley, puis passèrent dans le salon. Alors que Hermione commençait à lire un livre, puis releva la tête :
« Et qu’est-ce qu’on va dire s’ils viennent ?
« Rien.
« Quoi ?? Tu peux répéter ?
« On ne leur dira rien, enfin, moi. Toi tu pourras dire que tu cèdes à ton penchant habituel ! » Rit-il.
Hermione rit aussi, mais se replongea dans sa lecture, imitée par Harry.
Au bout d’une heure, ils n’avaient toujours rien trouvé, et Hermione commençait à se ranger du côté de Harry qui répétait qu’ils ne trouveraient probablement rien, que les Weasley n’étaient pas des spécialistes de la magie noire, et qu’ils devraient attendre d’être à Poudlard, dans un mois, puis d’avoir un mot d’un professeur, pour accéder à la réserve, quand ils entendirent Ron hurler qu’ils avaient triché, qu’ils l’avaient pris par surprise et qu’ils n’auraient jamais du gagner, ce qui leur laissa suffisamment de temps pour ranger les livres déjà feuilletés, et de monter en courant dans la chambre de Ron, où il les rejoignit quelques instant plus tard.
« Merci Ron, lui dit Hermione
« Pas de quoi ? Vous avez fait quoi ?
« On a regardé tous les livres qu’on a pu, mais rien sur les horcruxes, comme partout ailleurs au fait.
« Tu m’étonnes, même à Poudlard, on aura vraiment du mal, c’est de la magie noire à très haut niveau.
« Mais bien sûr !! Nous sommes stupides ! S’exclama soudain Hermione
« Et … pourquoi ? S’étonna Harry
« Et bien, parce que, il faudrait chercher dans un lieu où vivent ou étudient des sorciers maléfiques, ou susceptibles de le devenir, ce qui n’est ni le cas d’ici, ni celui de Poudlard.
« Et c’est où, cet endroit ? L’interrogea Ron
« Je pense qu’il y en a deux, accessibles au moins. Il doit y en avoir d’autres, mais on ne pourrait certainement pas s’y rendre.
« Et quels sont ces deux endroits ? demanda de nouveau Ron
« Le premier, c’est tout simplement le Square Grimmaurd, à part Sirius, ils étaient tous des sorciers plutôt…vers le côté obscur, expliqua Hermione
« Ca c’est facile, sauf pour expliquer à nos parents.
« Ron, c’est la maison de Harry, tu crois vraiment que tes parents refuseraient que tu y habites pour la fin des vacances ?
« Non, bien sûr, mais ils viendront probablement avec nous. Enfin, peut-être pas eux, mais Lupin, Fol-Œil … Ginny…
« Et alors, l’important, c’est d’être sur place, lui rétorqua-t-elle.
« Bon, ok, et le deuxième, c’est quoi ? l’interrompit Harry
« Durmstrang, répondit-elle simplement.
« Et c’est facile de s’y rendre selon toi ? s’exclama Ron d’un air désespéré.
« Evidemment.
« Explique-toi un peu Hermione, j’ai moi aussi du mal à comprendre là. Lui dit Harry.
« Eh bien, Viktor est directeur adjoint de…
« Pardon, l’interrompit Ron, Viky, directeur adjoint…
« Parfaitement Ronald, et maintenant laisse-moi finir s’il te plait.
« D’accord, d’accord, soupira-t-il
« Donc, je disais que… »
Elle se tut une nouvelle fois en voyant tourner la poignée de la porte de la chambre de Ron. Une seconde plus tard, Ginny était assise sur le lit de Ron, à côté de son frère, en face de Harry et Hermione.
« Salut Gin, lança Hemione.
« Salut.
« Qu’est-ce que tu viens faire dans ma chambre? lui demanda Ron
« Prendre des nouvelles de Harry et Hermione, je me suis inquiétée de les voir quitter le terrain de quidditch figure-toi.
« Euh… Ginny, en fait, c’était Harry qui n’était pas très bien, je l’ai accompagné et, il a bu un peu, il va mieux maintenant, ne t’en fais pas pour ça.
« Ce n’était pas seulement ça qui me tracassait, dit-elle en regardant Ron d’un air mauvais.
« Ecoute Gin, on va tous bien, mais…
« Est-ce que tu peux nous laisser s’il te plait maintenant que tu as vu que Hermione et Harry n’avaient absolument rien ? L’interrompit Ron.
« Très bien. Je m’en vais, siffla-t-elle. Elle lança un regard noir à Ron et Hermione, puis quitta la pièce.
« Pff…, souffla Hermione, on a eu chaud.
« Tu as vu comment elle nous a regardé ?
« Bien sûr, et je te remercie d’avoir fini ma phrase, parce que, venant de toi, ça faisait plus naturel, elle se serait sûrement doutée de quelque chose sinon.
« Je me demande pourquoi elle est venue, demanda soudain Harry.
« Harry tu es vraiment dépourvu de subtilité, comme le disait Rogue, mais, ajouta-t-elle rapidement en voyant le regard de Harry au moment où elle avait prononcé le nom, pas elle. Donc ne nous préoccupons pas de Ginny pour le moment, conclut-elle.
« Donc tu disais que Viky…
« Oui, Viktor est directeur adjoint de Durmstrang, mais contrairement à McGonagall, lui n’enseignera pas, il sera chargé des contacts extérieurs à l’école, ce qui lui permettra de continuer à jouer au quidditch, toujours à son niveau, puisqu’il a choisi de faire sa carrière là-dedans.
« Et alors ? Demanda Ron
« Et alors, je pourrais aller passer une semaine de mes vacances de Noël là-bas, il me l’a proposé hier.
« C’est une idée géniale Hermione ! s’exclama Harry tandis que les oreilles de Ron viraient au rouge.
« Et…est-ce qu’on pourra venir avec toi ? Interrogea Ron
« Je crains fort que non Ron, répondit Hermione en rosissant légèrement, enfin, parce que Viktor doit me parler, et, c’est une conversation qui devra rester confidentielle. Donc, vous irez au Terrier ou vous resterez à Poudlard, et vous direz que je suis rentrée chez mes parents.
« Très bien, acquiesça Harry
« Super, renchérit Ron.
« Bien, alors allons nous coucher pour être en forme pour demain, on doit aller faire nos achats. » Elle quitta la pièce précipitamment. Ron et Harry se couchèrent, et Harry s’endormit tout de suite.

Chapitre 4:
La fin des vacances

« Harry, Harry ! »
Harry entendait une voix, celle d’Hermione, il voulait se réveiller, il le devait. Lorsqu’elle remarqua qu’il commençait à ouvrir les yeux, elle hurla :
« Ron, debout !! On part dans une demi-heure pour le chemin de Traverse. Bon anniversaire Harry, on te le fêtera de retour. » Puis elle sortit de la chambre pour laisser ses deux amis se préparer.
Harry et Ron apparurent dans la cuisine alors que presque tout le monde avait fini de manger. Ginny se leva de table, Fred et George étaient déjà en chemin vers la sortie, et, d’après ce que Harry put en comprendre, Mr Weasley était déjà partit, de même Bill et Fleur. Hermione et Mrs Weasley finirent leur petit-déjeuner avec les garçons. Puis Mrs Weasley prit la parole :
« On va faire deux groupe pour aller sur le chemin de Traverse, qui suivront le chemin qu’on leur a tracé, on se retrouvera tous chez Fred et George à quinze heures trente précises. C’est clair ?
« Oui Mrs Weasley
« Oui maman, s’exclamèrent Harry et Ron en chœur.
« Bien, donc voilà les équipes :
Molly
Harry
Hermione
Tonks
Lupin
Ensemble nous suivrons l’itinéraire suivant :
Gringotts
Mme Guipure
Fleury&Bott
L’Apothicaire
Fred et George, ok?
« Euh, Mrs Weasley, j’aurais besoin d’une nouvelle plume cette année.
« Très bien Hermione, nous irons après Fleury&Bott. Ron, toi tu seras avec Arthur, Ginny, Maugrey. Maugrey connaît votre chemin. Vous partirez à onze heures trente. Nous, on partira à dix heures, soyez prêts, ajouta-t-elle à l’attention d’Harry et d’Hermione avant de quitter la pièce.
« Pourquoi moi je dois partir plus tard ??
« Pour des raisons de sécurité Ron, lança Ginny, faisant ainsi sursauter tout le monde.
« Ginny, on ne t’avait pas vu, s’exclama Hermione.
« J’avais remarqué.
« Bon, on se retrouve chez Fred et George tout à l’heure, dit Harry, Hermione, on doit aller finir de se préparer.
« Oui, on y va dans, elle regarda sa montre, dix minutes. » Ils sortirent de la cuisine l’un derrière l’autre, sous le regard haineux de Ginny, et celui suspicieux de Ron.
A dix heures, le groupe 1 quitta le Terrier par la poudre de cheminette.
Ils passèrent par Gringotts, Harry et Hermione n’ayant pas d’argent sur eux. Ils attendirent dehors en compagnie de Tonks et de Mrs Weasley. Harry regarda soudain Hermione. Il savait qu’elle venait d’une famille moldue, mais elle avait toujours eu ses affaires neuves, comme si elle avait de l’argent sorcier a profusion. Hermione remarqua l’air interrogateur de Harry, mais échappa à la réponse par le retour de Lupin avec l’argent. Il tendit une bourse à Harry et une à Hermione, elles étaient rigoureusement identiques.
« Bon, allons-y, on commence par Mme Guipure, Hermione et Harry, vous venez avec moi, Tonks et Lupin monteront la garde dehors, on prendra donc moins de risques. » Harry et Hermione entrèrent donc dans la boutique, accompagnés par Mrs Weasley. Les robes de soirée étant vers l’arrière-boutique, ils se dirigèrent vers le fond, d’où il provenait d’ailleurs des éclats de voix :
« Seamus, je ne vois vraiment pas pourquoi tu veux que je t’achète une nouvelle tenue de soirée ?
« Je te l’ai dit, maman, c’est marqué sur la liste des fournitures.
« Mais moi je t’ai dit que tu ne retournerais pas à Poudlard.
« Mais moi je te dis que si. Je retournerai à Poudlard, que tu le veuilles…ou non. Tiens, à ce propos, il me faudrait aussi Livre des sorts et enchantement niveau 7.
« Salut Seamus, s’exclamèrent Harry et Hermione d’une même voix.
« Salut vous deux, vous retournez aussi à Poudlard cette année ?
« Comme tu le vois !
« Bonjour Harry, Hermione. Fit Mrs Finnigan.
« Bonjour Madame.
« Seamus, tu as ta robe de soirée? Dépêche-toi ! Papa va s’inquiéter, et si en plus on doit acheter ton livre…
« Bon, salut ! On se revoit à Poudlard.
« A la prochaine. »
Harry et Hermione essayèrent les robes de leur côté, puis revinrent vers Mrs Weasley à la caisse. Ils payèrent, puis se dirigèrent vers Fleury&Bott, où ils achetèrent leur livre, et où ils rencontrèrent Neville Londubat, à qui sa grand-mère répétait qu’il n’aurait jamais du choisir les Sortilèges comme option après ses BUSE. Puis ils se rendirent chez l’Apothicaire afin de renouveler leur stock d’éléments pour potions.
Enfin, ils se dirigèrent vers la boutique de Fred et George, la plus utile selon Harry, avec tant d’éléments inutiles, soupirait Hermione. Lorsqu’ils entrèrent, il était quinze heures. Il leur restait donc une demi-heure avant l’arrivée de l’équipe de Ron.

Hermione se dirigea vers la partie féminine de la boutique, où elle fut accueillie par Fred et Verity, tandis que Harry faisait un tour d’horizon, accompagné par George, puis par Fred qui avait laissé Hermione avec Verity, et George à la caisse. Fred dit à Harry :
« Pour ton anniversaire, avec George, on a décidé de t’offrir des produits pour les Farces et Attrapes, mais on s’est dit qu’on devrait te laisser choisir. Donc, tu me dit ce que tu veux, tu en emporteras la moitié quand vous repartirez avec la famille, et on t’apportera le reste pour ta fête. On sait que d’habitude on ne te fait pas payer, mais aujourd’hui, on t’offre aussi le service, et même des objets en avant-première (tu n’oublieras pas de nous écrire pour qu’on sache si ça marche, ajouta-il avec un clin d’œil).
« Très bien, approuva Harry.
« Parfait » Ajouta George qui venait de les rejoindre en compagnie d’Hermione.
Hermione avait un petit sac rempli de farces et attrapes, et Harry dut se mordre la lèvre pour ne pas rire, après tout ce qu’elle disait dessus…
« Donc, reprit Fred, nous allons commencer la visite. Je crois qu’il te reste des leurres explosifs, non ?
« Non, je les ai utilisés en DCFM quand on avait Rogue.
« Bon, donc, George, prends note je te prie, nous disions… dix leurres explosifs, bon, ensuite, nous pensons qu’il faut t’offrir des objets boucliers, nous savons bien que tu sais te défendre, mais si tu es pris par surprise… donc, on va dire, euh, deux chapeaux boucliers, deux capes et deux montres.
« Bonne idée.
« Hermione nous a raconté que, durant ta sixième année, tu avais été poursuivi par un groupe de filles amoureuses.
« C’est exact, d’ailleurs, Ron a failli y passer à cause de l’une d’entre elles.
« Donc, nous avons mis au point un antidote à tous nos produits, et il se trouve que c’est le même pour tous les filtres d’amour. Donc, on va t’en donner trois litres. Tu en prendras une cuillère à café tous les matins où tu penses qu’il peut se passer quelque chose.
« Merci beaucoup les gars.
« C’est tout naturel. Ensuite, on a également appris que tu progressais en occlumencie…
« Je me suis entraîné cet été.
« Mais tu ne maîtrise pas encore la legilimencie ?
« Non, et si c’est aussi dur que l’occlumencie, je ne sais pas quand je le saurais.
« Donc, nous avons en stock…Comment bloquer son esprit de toute intrusion extérieure et les potions qui vont avec. En fait, elles accentuent ta concentration, et tu maîtrises plus vite l’occlumencie, ensuite, tu n’en a plus besoin, tu y arrives tout seul. Et évidemment, le guide complémentaire : Comment savoir ce que pensent les autres et ses potions, c’est le même principe que l’autre. Cela va de soit que nous ne les vendons qu’aux gens de confiance, il ne manquerait plus que l’on arme les Mangemorts contre vous. Enfin…
« C’est génial ! s’exclama Harry en toute sincérité.
« Zut ! s’exclama soudain Fred, voilà les autres. Hermione s’il te plait, tu pourrais les retarder ?
« Bien sûr, mais avant… elle jeta un sort sur son sac et il disparut.
« Bon, reprenons…on a dit :
- 10 leurres explosifs
- 2 chapeaux boucliers
- 2 capes boucliers
- 2 montres boucliers
- 3 antidotes pour filtre d’amour
- 1 Comment bloquer son esprit de toute intrusion extérieure
et
- 1 Comment savoir ce que pensent les autres.
« C’est suffisant Fred
« Certainement pas, répliqua Georges, il te faut aussi des boîtes à Flemme, pourquoi crois-tu qu’on a éloigné Hermione, c’est maintenant que commencent les blagues interdites.
« Du moment que ce n’est pas dangereux…
« Rien chez nous n’est dangereux, répondit Georges.
« Donc, ça, tu va l’emporter maintenant. Nous avons mis au point une plume intelligente.
« C’est-à-dire ?
« Et bien, tu réécris l’énoncé de ton devoir, et elle écrit toute seule la réponse. Evidemment, elle ne peut pas être utilisée en classe, le professeur s’apercevrait que tu n’écris pas. Mais attention, on ne te la donne qu’à une condition…
« Laquelle ?
« Tu la gardes pour toi. Ron a besoin de travailler, il est hors de question qu’il recopie ce que cette plume a écrit. Toi, on sait que tu as une mission, et comme ça, personne ne se doutera de rien. D’accord ?
« Evidemment, comme ça, je pourrais faire croire que je dors, et je sortirais de l’école seul.
« Sauf si Ron a la mauvaise idée de monter se coucher avant toi.
« Ah oui, zut alors.
« Nous avons donc mis au point la solution.
« Vous êtes géniaux, pourquoi donc n’avez-vous pas eu vos BUSE ?
« Tu ne crois pas qu’on allait laisser quelqu’un se douter de quelque chose, et puis, on avait pas très bien travaillé.
« Et c’est quoi la solution ?
« Ca, s’écria Fred en tendant une bague ornée d’une pierre vert émeraude, on l’a créée verte exprès pour toi. Mais celle-ci, on va la mettre en vente dès la rentrée. Donc, cache-la bien. Hermione en recevra une pour son anniversaire. Tu veux peut-être savoir en quoi c’est une solution… Et bien c’est tout bête, en tournant la pierre, tu créeras un clone de toi, qui pensera comme toi, ainsi, tu pourras être à la fois dans ton lit et dans ta mission. Par contre, elle ne dure que vingt-quatre heures, après, le clone disparaît, et là, gare au grabuge quand tu réapparais. Pour redevenir un seul, il faut que tes deux toi soient à côté l’un de l’autre, et tu tournes la pierre dans l’autre sens.
« Vraiment ingénieux ! »
Ils entendirent soudain Hermione qui disait à Ron d’une voix trop haute pour être naturelle, qu’il ne devrait pas acheter des farces et attrapes pour une année d’ASPIC. Les jumeaux fourrèrent dans un sac les Boîtes à Flemme, la plume et la bague dans un sac qu’ils donnèrent à Harry, puis se dirigèrent ostensiblement vers la caisse, où George prit un sac, où il rangea dix leurres explosifs, deux chapeaux boucliers, deux capes boucliers, deux montres boucliers et trois antidotes pour filtre d’amour.
« Voilà Harry, le reste pour ton anniversaire » Lui annonça George en lui tendant le sac, puis il se tourna vers Ron :
« Alors, tu veux acheter quelque chose frérot ?
« Non merci, je venais juste dire à Harry qu’on y va, il est seize heures, et l’anniversaire est à dix-sept heures.
« Comme tu voudras. »
Ils quittèrent donc la boutique, et transplanèrent devant l’entrée du Terrier.
Ron et Harry montèrent dans leur chambre, Hermione et Ginny restèrent à la cuisine pour aider Mrs Weasley à installer, Ginny ne faisant que conseiller puisqu’elle n’était pas encore majeure. A dix-sept heures précises, la maison fut plongée dans une obscurité impénétrable, même le Lumos se révéla sans effet. Harry et Ron descendirent à taton dans la cuisine. Lorsque Harry entra, la lumière se rétablit, et Harry entraperçut Hermione ranger sa baguette le plus discrètement possible.
« Bon anniversaire Harry ! » S’exclama la famille Weasley au complet (excepté Percy mais il ne faisait presque plus partie de la famille), Hermione et la moitié de l’ordre du Phœnix. Même Fleur, Bill et Charlie s’étaient déplacé pour l’occasion, mais, comme ils l’expliquèrent à Molly, ils ne pouvaient pas rester, et donnèrent rapidement leurs cadeaux à Harry, et sortirent pour transplaner. Harry s’assit au bout de la table et commença à ouvrir ses cadeaux. Fleur lui avait offert le Guide des plus grandes équipes de Quidditch françaises, Bill un porte-monnaie avec une combinaison magique, Charlie le Guide des espèces de dragons les plus connus au monde, leurs forces, leurs faiblesses et leurs propriétés magiques, Fred et George Comment bloquer son esprit de toute intrusion extérieure et Comment savoir ce que pensent les autres, Ron, un vif d’or miniature qui s’échappait tout le temps, Hermione le livre Comment enseigner la défense contre les forces du mal, Mrs Weasley un pyjama, Mr Weasley un caméscope magique, Lupin un parchemin avec tous les sorts autorisés lorsqu’on devient majeur, et les membres de l’Ordre quelques livres avec des sorts puissants pour l’aider. Harry remercia tout le monde, et ils s’assirent tous à la table, où Mrs Weasley fit apparaître un somptueux gâteau, des bonbons et des décorations. La soirée se déroula dans l’allégresse générale, et à vingt-et une heures, tout le monde monta se coucher.

Chapitre 5:
Le retour à Poudlard

Harry se réveilla tard le lendemain matin, Ron était déjà descendu. Lorsqu’il arriva près de la porte de la cuisine, Harry entendit des voix. Il entra.
« Bonjour Harry, le salua Mrs Weasley.
« Bonjour.
« Le professeur McGonagall a envoyé une lettre. Hermione et toi vous êtes attendus à Poudlard le 31 août. Vous pourrez transplaner dans la grande salle à dix-neuf heures deux. Elle vous y attendra.
« Bien Mrs Weasley.
« Et, Harry, dis-toi bien que c’est ton devoir.
« Bien Mrs Weasley.
« Tu veux des oeufs, des toasts?
« Des toasts s’il vous plait. »
Molly s’affaira dans la cuisine, et tendit à Harry une assiette remplie de toasts.
« Et Harry, comme tu es majeur, tu peux passer ton examen de transplanage, je pense que tu pourrais le faire demain, en même temps que Ron.
« Très bien. »
Le lendemain, Harry et Ron se rendirent au Ministère, accompagnés par Mr Weasley. Ils se dirigèrent vers la salle prévue, et Harry passa en premier. L’examinateur fit apparaître deux cerceaux, demanda à Harry de se placer dans l’un et de transplaner dans l’autre. Harry réussit ce premier test. Ensuite, il lui demanda de transplaner dans les cerceaux qui apparaissaient au fur et à mesure que Harry parvenait à atterrir dans le cerceau. Finalement, l’examinateur lui annonça qu’il avait très bien réussi, et lui donna un papier officiel. Puis ce fut le tour de Ron, et Harry attendit dehors. Enfin, Ron réapparut, tenant un papier à la main, et avec un air satisfait. Les garçons rentrèrent donc au Terrier en transplanant. Harry y arriva quelques secondes avant Ron, qui était passé par le Chemin de Traverse, pour bien montrer à Fred et George qu’il avait obtenu son permis.
Jusqu’à la date fixée par McGonagall, les garçons et Ginny jouaient au Quidditch à longueur de journée. Enfin, ce fut le 31 août.
A dix heures, Molly réveilla Harry et Hermione, en leur demandant de bien se préparer, car ils n’auraient qu’une chance pour se rendre à Poudlard.
A dix-neuf heures deux, ils transplanèrent, et se retrouvèrent devant le professeur Mc Gonagall, et en compagnie d’un jeune homme que Harry ne connaissait pas mais qu’Hermione salua chaleureusement.
« Bien le bonjour à vous trois.
« Bonjour Professeur.
« Premièrement, Miss Granger et Mr Goldstein, vous êtes les préfets en chef de cette nouvelle année, voici vos insignes. Vous irez dans le compartiment des préfets pour votre voyage. Voici vos instructions, vous pouvez vous retirer. »
Ils sortirent donc de la grande salle, et se dirigèrent ensemble vers la sortie, où ils transplanèrent.
« Professeurs, appela ensuite McGonagall
Les professeurs entrèrent dans la Grande Salle.
« Donc, Potter, nous avons retrouvé le testament du professeur Dumbledore.
« Oui ?
« Et il indique qu’il veut vous confier le poste de professeur de Défense contre les Forces du Mal.
« Vous plaisantez ?
« Non Potter, et comme je prends le poste de directrice, c’est moi qui vous le demande. Même si je suis certaine de votre réponse. Après avoir insisté pour que les dernières volontés d’Albus soient respectées, vous allez probablement accepter de respecter celle qui vous concerne.
« Bien sûr Professeur, mais…
« Parfait, de plus il vous a légué sa pensine, et quelques souvenirs.
« Et comment je vais suivre mes cours, et mes ASPIC, et le quidditch ?
« Evidemment, le professeur Dumbledore n’avait pas pensé que sa mort arriverait si tôt…mais comme nous nous devons de respecter ses dernières volontés, et aussi de respecter votre carrière scolaire puis future, nous avons décidé de vous donner les classes de 4ème, 5ème et 6ème années. Ils auront donc déjà les bases et l’habitude de cours.
« Très bien, et qui se chargera des autres classes ?
« Vous ne voyez vraiment personne pour la première fois ici ?
« Tonks ?
« Salut Harry !
« Exactement Mr Potter, Tonks se chargera des autres années.
« Très bien.
« Vous allez donc monter installer vos affaires dans votre dortoir, vous dormez ici cette nuit Potter. Ne vous inquiétez pas, les Weasley sont au courant.
« Très bien Professeur. »
Harry monta donc se coucher. Voir le château vide, il avait l’habitude, lorsqu’il était le seul à passer ses vacances à Poudlard, ou bien, lorsqu’il se promenait la nuit sous sa cape d’invisibilité…Mais d’une manière générale, Ron était avec lui. Aujourd’hui, il était seul, non seulement il devait préparer ses ASPIC, rechercher des horcruxes, les détruire, et s’informer sur Lord Voldemort…mais en plus il allait devoir donner des cours à des élèves. Pour les 4ème et les 5ème années, ça irait, il avait affronté le labyrinthe du Tournoi des Trois Sorciers lors de sa propre quatrième année, et avait donné des cours à des élèves volontaires dans sa cinquième année. Mais pour les sixièmes années… C’était l’année de Ginny, comment allait-il faire pour donner des cours devant elle ? Il repense soudain à son anniversaire, et se souvint qu’Hermione lui avait offert Comment enseigner la défense contre les forces du mal. Bien sûr ça allait l’aider, mais comment vaincre son stress ? Il se demanda s’il n’allait pas utiliser les cadeaux des jumeaux dès maintenant. Il pourrait savoir ce que les élèves pensent de lui, et si l’un d’entre eux maîtrisait la legilimencie, il pourrait parer ses attaques, de plus, ça éviterait ses mauvais rêves. Il arriva devant le portrait de la grosse Dame et se rendit compte qu’il ne connaissait pas le mot de passe. La Grosse Dame lui dit :
« Bonjour Professeur. Le mot de passe est Pudding au Raisin. » Et le portrait s’écarta pour le laisser passer. Il monta dans son dortoir et sortit de sa valise Comment bloquer son esprit de toute intrusion extérieure et Comment savoir ce que pensent les autres et commença à lire le mode d’emploi. Il arrivait à la page cinquante lorsqu’il regarda sa montre : vingt-deux heures. Il songea que les élèves n’arrivaient qu’à dix-neuf heures trente le lendemain, et se mit au lit, après avoir vidé son esprit du mieux qu’il put.
Le lendemain, il se remit au travail et, à se grande surprise, vers la fin de l’après midi, il maitrisait parfaitement les deux arts, en continuant bien sûr à prendre ses potions, mais ça ne le dérangeait pas, les jumeaux les avaient concoctées parfum caramel pour l’une, et citron pour l’autre. A dix-neuf heures trente, il descendit et croisa le professeur Chourave, qui lui expliqua qu’il devait se rendre dans la grande salle maintenant, et qu’il devrait aller à la table des professeurs. A ces mots, Harry se sentit mal, déjà, assurer des cours, ça serait difficile, mais en plus, manger à la table des professeurs… Mrs Chourave lui dit alors que c’était juste pour aujourd’hui, pour la présentation officielle, après, il était aussi un élève, et il pourrait prendre ses repas avec ses amis. Il se trouva soulagé.
Il se rendit donc dans la Grande Salle, et il s’assit à la droite du professeur McGonagall, et à la gauche de Tonks. Peu à peu les professeurs vinrent les rejoindre, sauf Hagrid, qui devait attendre les premières années, et Chourave, qui était probablement la remplaçante de McGonagall, et qui s’occuperait des premières années. Le ciel était dégagé, et Harry espéra que c’était un bon présage. A dix-neuf heures quarante-cinq, les élèves de Poudlard entrèrent dans la grande salle, et allèrent s’asseoir à leurs tables respectives. Harry aperçut Ron essayer de lui faire un signe, mais Hermione lui baissa le bras et l’envoya à sa place discrètement. De loin, Harry les voyait se disputer, et il sourit. Quant aux premières années, ils étaient debout, sur le devant de la salle, derrière le professeur Chourave qui posait un vieux chapeau sur un tabouret. Soudain, une déchirure du chapeau s’ouvrit, et il répéta presque le même discours de chaque année, comme quoi il fallait rester unis afin de vaincre le mal. Harry et Ron sourirent en regardant les Serpentards, mais se rentinrent de rire tout de même, et patientèrent le temps de la chanson.
Le choixpeau se tut sous un tonnerre d’applaudissement.
Le professeur Chourave déroula un parchemin, et appela les élèves à venir mettre le chapeau sur leur tête, afin de connaître leur maison.
Lorsque tous les premières années furent installés, le professeur McGonagall se leva.
« Chers élèves, Bienvenue à Poudlard, cette année, nous avons eu du mal, mais nous avons réussi à rouvrir l’école. Le temps des discours viendra après celui des repas, mais je vous demanderai quand même, maintenant, une minute de silence à la mémoire du professeur Dumbledore. » Elle leva son verre et tous les élèves l’imitèrent, même les Serpentards. Ensuite, au moment où elle se rassit, les plats apparurent. Harry était trop stressé pour pouvoir remarquer quoi que ce soit, et Tonks dut le servir pour qu’il consente, enfin, à manger quelque chose. Enfin, lorsque les plats disparurent, le professeur se releva.
« Bien, maintenant que nous sommes tous rassasiés, j’aimerai vous dire quelques mots. Premièrement, notre concierge, Mr Argus Rusard, me demande de vous dire de la liste des objets interdits comporte quatre-cent quatre-vingt-douze articles, en plus de tous les objets en provenance de Weasley, Farces pour sorciers facétieux.
Ensuite, nous avons de nouveaux professeurs. Pour les cours de potions, Mr Horace Slughorn a accepté de continuer malgré le décès de son ami, et maintenant, pour la défense contre les forces du mal, après le départ précipité du professeur Rogue, et pour respecter la volonté du défunt Albus Dumbledore, nous avons attribuer cette année ce poste à Mr Harry Potter. » Il y eut une vague d’applaudissements, et Tonks tira Harry par le bras pour lui faire comprendre de se lever. « Cependant, comme Mr Potter suit cette année son programme d’ASPIC, nous avons nommé Mrs Tonks comme adjointe pour les cours de Défense contre les Forces du Mal. » Cette fois, Tonks se leva avec un sourire radieux, et Harry remarqua soudain pourquoi la majorité des élèves qui applaudissaient étaient des garçons, Tonks était très en beauté ce soir là, elle avait de longs cheveux châtains qui lui descendaient jusqu’à la taille, des yeux très bleus et elle avait renoncé à se faire un nez étrange. Il était donc en trompette pour l’occasion.
« Et maintenant, bonne nuit à tous, suivez vos préfets pour aller à vos dortoirs. »
Harry se leva et rejoignit Ron, à qui Hermione avait laissé la lourde tâche d’emmener les premières années pendant qu’elle allait voir le professeur McGonagall avec l’autre Préfet en Chef.
Harry, Ron, et la file des Gryffondors se dirigèrent donc vers la tour de Gryffondor, arrivant devant le portrait de la Grosse Dame, Ron s’exclama « Pudding au Raisin » et le portrait pivota pour les laisser passer. Ils allèrent s’asseoir tous deux dans leurs fauteuils préférés en attendant Hermione. Ron somnolait, mais paraissait en proie à une vive agitation intérieure et à une profonde réflexion, tandis qu’Harry se demandait comment il allait bien pouvoir faire pour donner de cours à des élèves peut-être aussi pestes que les frères Crivey. Finalement, Hermione entra dans la salle commune, tirant immédiatement Ron de sa rêverie. Puis elle leur expliqua qu’être Préfète en Chef, ce n’était pas de tout repos, quoique Anthony se débrouille très bien, il ne la laissait pas faire tout le travail, comme une certaine personne lors de leur cinquième année. Cependant, ils devraient se rendre tous les deux à une réunion avec les professeurs le lendemain, et elle craignait de prendre du retard dans ses devoirs. Ron la rassura en lui disant que même sans la réunion, lui, aurait beaucoup de mal à faire ses devoirs, et que donc il l’attendrait si ça pouvait lui faire plaisir. Hermione pouffa mais ne dit rien. Puis elle se tourna vers Harry :
« Ca va ?
« Bien sûr…je stresse un peu…mais ça va aller.
« Harry, tu devrais monter te reposer, et lire le livre que je t’ai offert, Lupin m’a dit qu’il était très bien pour les enseignants débutants.
« D’accord Hermione.
« Et Ron tu devrais aussi aller te coucher. Demain on commence les cours. Harry, tu verras…’ Elle fut interrompue par l’arrivée de Lavande.
« Salut Ron ! Tu as passé de bonnes vacances ?
« Euh, oui oui, et toi ?
« C’était super, mais tu m’as vraiment manqué Ronald.
« Bon, et bien bonne soirée Ron » s’exclamèrent Harry et Hermione avant de monter dans leur dortoir. Ils entendirent Ron bégayer quelques mots et éclatèrent de rire avant de se séparer pour aller se coucher. Quelques minutes plus tard, Ron entra dans le dortoir des garçons.
« Harry ?
« Oui Ron ?
« Est-ce que je pourrais te parler ?
« Bien sûr ’ Harry s’assit sur son lit et invita Ron à faire de même.
« En fait, c’est à propos de Lavande…
« Que de Lavande ? ‘ interrogea Harry.
« Pas exactement, en fait… Je crois qu’elle m’aime toujours, mais moi…
« Tu ne l’aimes pas ?
« Exactement, et je ne sais pas comment lui dire.
« Comme tu viens de le faire devant moi, en évitant de bafouiller quand elle et là, en évitant de fuir son regard…
« Plus facile à dire qu’à faire ‘ grommela Ron.
« Ron ?
« Oui ?
« Est-ce qu’il y a une autre fille ?
« Pardon ?
« Enfin, je veux dire… Quelle est la fille pour qui tu as quitté Lavande ? Quelle est la fille pour qui tu es sorti avec Lavande ?
« Absolument personne, je ne vois vraiment pas de quoi tu parles. » Répliqua-t-il trop vite. De plus, ses oreilles avaient viré au rouge. Il alla se coucher après avoir marmonné un vague « Bonne nuit » à Harry. Harry dut se retenir pour ne pas rire, mais finalement se coucha aussi.

Désolée, le chapitre 5 est plus cours que les autres. Mais bon. Et désolée aussi pour la chanson du choixpeau, j'avais vraiment pas d'idées!!

Chapitre 6:
Les cours

Le lendemain, il se leva à sept heures moins le quart et trouva un Ron encore endormi dans le dortoir. Il mit donc son réveil à sept heures et descendit dans la salle commune, où il retrouva Hermione, avant de se rendre dans la Grande Salle. Ils s’assirent à la table des Gryffondor pour prendre leur petit déjeuner. Cinq minutes plus tard, Ron les rejoignit, suivi de quelques minutes par Lavande. Ron rosit, mais le professeur McGonagall choisit cet instant précis pour distribuer les emplois du temps. Hermione se pencha sur celui de Harry :
« Comme tu es professeur cette année, tu as le droit de prendre moins d’options que les autres, et apparemment, tu as le même nombre d’heures que moi.
« Quelles options n’ai-je plus ? ‘Demanda Harry.
« L’histoire de la magie et l’astronomie. Et tu n’as qu’une heure de Défense contre les Forces du Mal. Par contre, tu as des heures de cours. ‘ Elle tapota l’emploi du temps de Harry qui se couvrit instantanément de trois couleurs. Le bleu, ‘expliqua-t-elle ‘ c’est tes heures de cours normales, que tu présenteras aux ASPIC, le rouge, ce sont tes heures de cours dont tu es le professeur et le vert représente les heures que tu peux consacrer au Quidditch.
« Merci Hermione. »
Puis elle se leva avec son emploi du temps et gagna la table des Serdaigles, pour comparer, selon Harry, son emploi du temps avec celui du Préfet en Chef. D’après Ron, c’était pour le comparer à celui d’Anthony. Lorsqu’elle revint, son emploi du temps à elle était aussi recouvert de trois couleurs, de la même manière que celui d’Anthony.
Puis ils se levèrent et se rendirent en cours de métamorphose, qu’ils avaient en commun avec les Serdaigles. Lorsqu’ils arrivèrent, le professeur McGonagall leur fit un sermon sur les ASPIC, puis leur demanda de pratiquer la métamorphose sur des objets et des animaux pendant une demi-heure. Durant la fin du cours, ils devaient pratiquer la métamorphose humaine, et donc se mettre par deux. Ron et Harry se mirent ensemble, et Hermione rejoignit Anthony pour se mettre avec lui. Harry se demanda comment il allait bien faire pour changer Ron en chimpanzé, lorsque le professeur McGonagall écrivit au tableau :
Attention, surtout ne jamais tenter de métamorphose humaine si une personne compétente n’est pas présente à proximité.
Or le professeur McGonagall se trouvait à l’autre bout de la classe, à côté d’Hermione et d’Anthony. Harry et Ron se rapprochèrent.
« En quoi veux-tu que j’essaye de te transformer ?
« Comme tu veux, c’est toi qui sens.
« Si tu le dis, mais bon, j’ai quand même un peu peur.
« Ne vous en faites pas Miss Granger, s’il y a un problème, j’interviens, alors, métamorphosez Mr Goldstein en chat. »
Hermione leva sa baguette et devant elle se trouvait un magnifique chat roux, presque semblable à Pattenrond.
« Miaou ‘ fit le chat
« Excellent Miss Granger, cinq points pour Gryffondor, pourriez-vous le retransformer maintenant ? »
Elle leva de nouveau sa baguette et, une seconde plus tard, se tenait devant elle un Anthony souriant.
« A toi maintenant Anthony.
« Oui Goldstein, transformez-la en écureuil. »
Instantanément, Hermione se changea en écureuil, puis redevint elle-même lorsque Anthony agita une nouvelle fois sa baguette.
« Très bien Goldstein, cinq points pour Serdaigle. Tiens, Potter, Weasley, Vous voulez essayer ?
« Euh, en fait…
« Ne vous en faites pas, comme pour Miss Granger, s’il y a un problème j’interviens. Weasley, vous commencez. Métamorphosez Potter en marmotte. »
Ron leva sa baguette, marmonna une incantation inintelligible et rien ne se passa. Il recommença trois fois sans aucun résultat, et la classe commençait à rire. A la cinquième fois, bien qu’il n’y ait eu aucun changement dans ses mouvements, Harry se sentit rétrécir, mais en réfléchissant, il sentit que quelque chose clochait : Le rayon magique l’avait frappé dans le dos. Il se retourna et vit Hermione, sa baguette à la main, en train de parler à Anthony. Puis il entendit le professeur McGonagall dire à Ron de le retransformer. Il échoua une fois, et à la deuxième, un rayon sortit de la baguette d’Hermione, un rayon presque invisible, qui le retransforma en Harry. Il croisa son regard et elle rosit légèrement, avant de retourner à sa conversation. Puis Harry dut changer Ron en chimpanzé, et y parvint du premier coup, il échangea un regard avec Hermione, qui secoua la tête en signe de dénégation. Maintenant qu’ils étaient tous les quatre passés, ils allèrent s’asseoir à une table.
« C’était vraiment très bien Harry ‘ le félicita Hermione
« Même si c’était facile, il n’y avait presque rien à changer ‘ ajouta Anthony. Hermione lui jeta un regard et pouffa, Harry souriait et Ron rosissait. Ils furent ensuite rejoins par Lavande et Dean.
« Vous savez qu’il y aura un bal d’Halloween cette année ? ‘Interrogea Lavande.
« Oui ‘répondit Hermione’ et il faut que le couple soit composé de deux maisons différentes.
« C’est à dire que je ne peux pas inviter de Gryffondor ? ‘Demandèrent Ron et Harry d’une même voix.
« Exactement. ‘dit Hermione. ‘ Bon, je vais vous laisser, j’ai des recherches à faire à la bibliothèque. Et s’il vous plait, ne parlez pas à tout le monde du Bal, on le saura ce soir normalement.
« Je t’accompagne ‘s’exclama Anthony ‘ Il faut prendre de l’avance. » Ils sortirent de la salle, laissant Ron et Harry seuls, Lavande et Dean étaient partis assister à la démonstration de Seamus.
« Toi tu ne vas avoir aucun problème à trouver une cavalière Harry, mais moi…
« Qui veux-tu que je trouve comme cavalière qui n’est pas de Gryffondor ?
« Tu peux avoir n’importe qui, il te suffit de demander.
« Toi aussi, il te suffit d’essayer.
« La seule fille que j’avais envie d’inviter est à Gryffondor. ‘grommela Ron
« Tu vois que j’avais raison !
« A quel moment ?
« Quelle est la fille pour qui tu as quitté Lavande ? Quelle est la fille pour qui tu es sorti avec Lavande ?
« Aucune je te dis.
« Très bien, et si moi je te dis que je pense que je sais qui c’est ?
« Qui ?
« Hermione !
« Quoi ?? Tu plaisantes j’espère ?
« Donc je me suis trompé ? ‘Demanda Harry en souriant, pendant que Ron devenait de plus en plus rouge. Ron ne répondit rien et ils sortirent de la salle.

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